Parfois, à force de travailler sur soi, on évolue tellement que nos repères changent trop vite, trop loin, trop fort. On migre tranquillement vers un soi plus profond et plus authentique. Bonne nouvelle ! Mais en même temps, il y a comme un deuil qui se fait. Ce deuil de toutes les autres parties qu’on avait créé, qui nous protégeaient, qui nous identifiaient au monde. Ces parties ne sont plus nécessaires et disparaissent d’elles-mêmes, comme un masque qui tombe.
Alors il peut y avoir comme une douleur qui fait surface. La douleur de toute cette supercherie, de tout ce mensonge. De tout ce mal-être que nous avons subi et entretenu. Et la disparition de ces « parties » nous fait sentir une dernière fois la douleur, nous révèle à quel point nous avons dû nous battre, nous masquer, nous déformer pour nous adapter.
On prend la mesure de combien ça a été dur pour l’être de se maintenir dans cette fiction de soi
Il y a de la tristesse, il y a de la colère, il y a la frustration de ce temps perdu et de toute cette énergie gâchée.
Alors c’est le temps de faire la paix.
✨De complètement laisser aller, pour permettre au processus de se finaliser.
✨De dire merci à ces parties qui nous ont aidé et protégé.
✨De pardonner à ces contextes ou ces personnes qui nous ont déformées.
Car pardonner c’est rendre la part qu’on nous a donné.
Alors on rend et on se connecte, à son centre et à son pouvoir personnel pour sentir et voir enfin l’être en nous qui se révèle.
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